La construction de murailles défensives a une longue histoire en Chine. Au début du printemps et de l’automne, chaque état était actif dans la construction de murs de protection contre les ennemis. L’état Yan ne faisait pas exception à la règle, étant l’un des sept puissants états combattants à l’époque. La partie ouest de ce qui est aujourd’hui la province du Liaoning s’est avérée être sous le contrôle de l’état de Yan, on peut donc y trouver de nombreuses reliques de la Grande Muraille. La muraille de l’état de Yan dans le canton de Jianping est supposée être la plus ancienne Grande Muraille dans la province du Liaoning, qui était à l’origine appelé « terre du dragon » ou « pierre du dragon » par les habitants locaux.
La construction de la Grande Muraille n’a pas pris fin avec les dynasties suivantes. Les dynasties Qin, Han, Qi du nord, Liao et Ming ont toutes mis leur travail et leur argent au service de la construction du mur, ce qui a fait du Liaoning une zone pleine de ressource pour le mur. Les murs connus dans la région mesurent 2 350 kilomètres, le Liaoning est fier d’avoir la plus grande partie de la Grande Muraille de l’est, la Grande Muraille de Hushan. C’est une découverte récente dans l’archéologie chinoise, à la surprise générale, car elle rejette la théorie antérieure considérant que le col de Shanaiguan était la section la plus orientale de la Grande Muraille.
La plupart des murs du Liaoning ne sont aujourd’hui que des ruines historiques, dispersés entre montagnes et villes. Pour récupérer ces précieux restes historiques, le gouvernement chinois ne ménage pas ses efforts pour les restaurer et les protéger, avec l’espoir de préserver leur ancienne et importante magnificence.